En effet, Tarcan a raison.
Plusieurs personnes gardent plusieurs spécimènes (des dizaines et même plus) de Scolopendra subspinipes mutilans (chinese red head scolopendra) en groupes (des hobbyistes ou des fermes d'élevage de scolopendres en asie de l'est). Ils vont manger les même proies (quand elles sont grosses) et bien plus...
Outre cette espèce, je n'en connais aucune qui est réellement connue comme étant sociable. Pour ce genre d'espèces, étant donné qu'il est extrèmement difficile de déterminer le sexe à 100% d'un scolopendre, la méthode pour les reproduire est la méthode de rotation. On garde un spécimen dans un bac pendant 2-3 semaines, ensuite on le déplace dans un autre et on place un autre spécimen dans ce bac, en espérant que le premier était une femelle, pour qu'elle laisse ses phéromones et que le deuxième soit un mâle pour qu'attiré par les phéromonnes de la jolie femelle qui étais la durant quelques semaines, il y laisse une spermaphore. Ensuite on l'enlève, remet la femelle, et on espère qu'elle prenne la spermaphore et on attend d'avoir des bébés
Il faut principalement ĂŞtre armĂ© de patience et de spĂ©cimens pour rĂ©ussir de cette mĂ©thode lĂ
Elle reste la plus utilisé et la plus sécuritaire pour la reproduction de toutes les espèces de scolopendres en captivité.
J'avais l'intention de m'importer plusieurs (près de 10) Scolopendra subspinipes mutilans à la fin de l'été mais je sais pas encore si je vais le faire ou non... j'ai plusieurs facteurs à voir d'ici là mais j'aimerais bien avoir une petite colonie d'environ 4-5 spécimens ensemble de S. s. mutilans.
Frank